L'harcèlement sexuel, un problême présent pour beaucoup de personnes mais ce tabou dans certains cas est-til toujours bien défini et puni selon les actes commis ?
Selon l'article 222-33 du codé pénal " le fais de harceler autrui dans le bus d'obtenir des faveurs de nature sexuelle est puni d'un an emprisonnement et de 15 000 euros d'amende"
Mais à quelle limite peut-on dire que nous sommes victimes d'harcèlement sexuel sans savoir réellement les éléments qui consitue le fait d'harceler sexuellement quelqu'un ? Et la question se pose de savoir quel fait, quel geste, quel parole constitut le fais d'harceler ?
Que ce soit au travail par votre supérieur, vos connaissances, vos voisins chaques citoyens peut lutter contre ce problême.
Le Conseil constitutionnel a donc été saisil 29 février 2012 par la cour de cassation a fin de revoir la rédaction du projet de loi concernant l'harcèlement sexuel. Plusieurs mois plutard, l'assemblé à l'unanimité à voté pour une modification du projet de loi en vue de mieux définir l'harcèlement sexuel.
Le code pénal en vu de la loi 222-33 a donc été modifié le 6 aout 2012
I. - Constitue un harcèlement sexuel, puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende, le fait d'imposer à une personne, de façon répétée, des gestes, propos ou tous autres actes à connotation sexuelle soit portant atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant soit créant pour elle un environnement intimidant, hostile ou offensant.
II. - Est assimilé à un harcèlement sexuel et puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 € d'amende, le fait mentionné au I qui, même en l'absence de répétition, s'accompagne d'ordres, de menaces, de contraintes ou de toute autre forme de pression grave accomplis dans le but réel ou apparent d'obtenir une relation de nature sexuelle, à son profit ou au profit d'un tiers.
J'ai selectionné un petit article concernant le changement ce nouveau projet de loi :
La nouvelle loi sur le harcèlement sexuel a été présentée à l'unanimité mardi par les députés. Ce texte, présenté par le gouvernement en procédure accélérée, vient combler le vide juridique créé par l'abrogation du délit de harcèlement sexuel par le Conseil constitutionnel, le 4 mai dernier. Cette abrogation avait entraîné l'extinction immédiate des procédures judiciaires en cours.
Le projet de loi propose donc l'inscription dans le code pénal d'unenouvelle définition du harcèlement sexuel afin notamment de prendre en compte plus largement l'ensemble des situations.
La loi stipule qu'est assimilé au harcèlement sexuel le fait, même non répété, d'user de toute forme de pression grave, dans le but réel ou apparent d'obtenir un acte de nature sexuelle".
Cette rédaction, légèrement différente de celle du Sénat, devrait permettre de répondre aux craintes, exprimées par les associations féministes, de déqualification des agressions sexuelles en harcèlement sexuel.
Les peines sanctionnant le délit de harcèlement sexuel ont été aggravées et portées à deux ans de prison et à 30 000 euros d'amende.
Il est bien sûr retenu la création de circonstances aggravantes si les faits par exemple sont commis sur une personne en situation de particulière vulnérabilité. Dans ces cas, les peines seront alors portées à 3 ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende.
Incohérence des peines
Les députés ont également voté un amendement du gouvernement alignant le délit de harcèlement moral dans le travail sur celui de harcèlement sexuel.
A la fin de la séance, la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, a salué des "débats d'une qualité incomparable".
Serge Coronado (Ecolo) s'est félicité de "l'esprit de responsabilité de tous" et Marc Dollez (GDR) a qualifié le texte de "nécessaire et utile".
Pour l'UMP, Guy Geoffroy a indiqué que son groupe votait "sans aucune réserve" mais a regretté qu'aucun de ses amendements, "tous de bonne volonté, n'ait trouvé grâce aux yeux de la majorité".
Pendant les débats, le groupe centriste UDI, favorable au texte a guerroyé contre l'"incohérence des peines", faisant valoir qu'"avec deux ans de prison et 30 000 euros d'amende, le harcèlement sexuel est moins pénalisé que le vol (trois ans et 45 000 euros)".
Le gouvernement a rétorqué qu'un débat sur un rééchelonnement des peines n'avait pas lieu d'être au détour de la discussion d'un texte de loi.
Marie-George Buffet (PCF) avait pour sa part jugé la nouvelle loi "très positive", même si elle a ajouté qu'il faudrait "travailler à une loi plus globale qui prend en compte les différentes formes de harcèlement, notamment le harcèlement moral au travail".
Une commission mixte paritaire Assemblée-Sénat se réunira en fin de semaine avant une adoption définitive du texte mardi 31 juillet par chacune des deux assemblées.
Par LEXPRESS.fr, publié le 25/07/2012 à 07:55
Pour plus d'information : http://www.legifrance.gouv.fr/affichLoiPreparation.do?idDocument=JORFDOLE000026020227&type=contenu&id=2